octobre 2023
EMPLOI & SENIOR
REVUE DE PRESSE #12
"L'emploi des séniors ne pénalise pas celui des jeunes"
Au programme de la revue de presse du mois d’octobre 2023, débutons avec le média Notre temps dans l’article “ Emploi des seniors: l’heure des opportunités” publié par Guillaume Le Nagard, l’auteur revient sur “La réforme des retraites, difficilement instaurée au début de cette année, va allonger la vie professionnelle par deux mécanismes: le report de l’âge légal de départ (qui passera graduellement de 62 à 64 ans), et également par l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. L’un des angles morts d’une telle réforme a déjà été pointé par plusieurs institutions, dont le Conseil d’orientation des retraites ou France Stratégie (organisme de prospective dépendant du Premier ministre): c’est le faible taux d’emploi des salariés de 50 ans et plus, une particularité française. Le taux d’emploi des 55-64 ans, de 56%, est ainsi inférieur de plus de 4 points à la moyenne européenne. Et il chute à 35% seulement pour la tranche d’âge 60-64 ans, quand 82% des 25-55 ans ont un job.” dans cet article, on apprend qu’”Une partie du monde du travail a d’ores et déjà pris les devants. Par exemple, les groupes rassemblés au sein du Club Landoy (un club de réflexion sur les enjeux de la transition démographique lancé par le groupe Bayard) comme L’Oréal, La Poste, EDF, La Caisse des Dépôts… s’engagent sur le sujet. Une cinquantaine d’entreprises ont signé une charte dont il est à l’initiative. Elle décline une dizaine de bonnes pratiques, de l’accompagnement dans l’évolution de carrière au bien-être au travail, en passant par le soutien aux salariés aidants ou la mise en avant de « rôles modèles » seniors. Sa fondatrice, Sibylle Le Maire, appelle à une « révolution de l’inclusion », elle-même commandée par le « phénomène anthropologique » du vieillissement de la population.
Chez Tunstall, société de téléassistance en santé, on n’hésite pas à recruter des seniors. Les plus de 45 ans représente 40% de l’effectif et la moitié des derniers recrutés ont 50 ans ou plus. L’entreprise travaille avec Pôle emploi et les missions locales pour permettre des reconversions de candidats à l’emploi. « Nous recherchons d’abord des savoir-être comme la stabilité, la loyauté, la pédagogie », indique sa DRH France, Camille Siraud. Les compétences techniques peuvent être acquises en interne. À Nice, le spécialiste du télémarketing Convers est connu pour priser les candidatures de seniors. Un pari qu’il a fait dès l’origine en 1998, alors que le secteur embauchait généralement en jobs étudiants. Les salariés âgés y sont jugés adaptables, dotés d’une bonne expression orale et proches des préoccupations des clients qu’ils ont en ligne.
Autre exemple avec la PME nordiste de mécanique et d’automatisation Ciuch. Son PDG, Francis Ciuch, veille à l’équilibre des âges au sein de son effectif de 160 salariés, dont 34 ont plus de 55 ans. « L’interaction entre les jeunes et les anciens permet d’échanger et de transmettre, notamment pour préparer les départs de l’entreprise », explique-t-il. “
Source : Notre temps
Le Cub Landoy dans son article “47 entreprises sont désormais signataires de la Charte en faveur de l’emploi des +50 ans” explique son engagement pour le soutien à l’employabilité des séniors avec “une Charte en dix points clefs pour répondre à un enjeu d’avenir commun. En 2035, 50 % de la population en Europe aura plus de 45 ans et 85 % des métiers qui seront exercés alors n’existent pas encore aujourd’hui. À mesure que les carrières s’allongent, les entreprises ont la responsabilité de s’investir davantage dans la formation et l’employabilité de leurs collaborateurs et collaboratrices. Placé sous le Haut Patronage d’Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, cet acte se décline en 10 engagements clefs autour du Recrutement, de la Formation, du Maintien dans l’emploi, de l’Accompagnement des évolutions de carrière, du Bien-être au travail, du Départ à la retraite et de la Sensibilisation aux stéréotypes liés à l’âge. Ce collectif d’entreprises s’engage à approfondir leur travail sur ce sujet en revalorisant des dispositifs existants ou en en développant de nouveaux.
Dans une démarche de co-construction et d’échange, les entreprises signataires partageront leurs bonnes pratiques et se réuniront annuellement pour communiquer sur l’avancée de leurs actions autour de cet enjeu démographique, sociétal et d’avenir commun.
Un an après la première signature de la Charte, le travail collectif permet déjà des avancées. Plus de 130 actions concrètes ont été mises en place par les signataires, sur l’ensemble des 10 engagements : formations dédiées, mentorat intergénérationnel, mesures de soutien aux aidants, journées de l’intergénérationnel, groupes de parole…”
Les 4 indicateurs du collectif (total 2021) :
- Taux d’activité des 50+ (nombre de salariés de 50 ans et + / le nombre total de salariés des entreprises participantes) = 38,4%
- Taux d’heures de formation des 50+ (nombre d’heures de formation suivies par les salariés 50 + / nombre total d’heures de formation suivies par les salariés des entreprises participantes) = 30,6%
- Taux de recrutement des 45+ (nombre total de personnes recrutées de 45 ans et + / nombre total de personnes recrutées) : 10,8%
- Taux de mobilité (nombre de salariés de 50 ans et + avant bénéficié d’une mobilité / nombre total de salariés ayant bénéficié d’une mobilité) = 27,5%
Ces indicateurs agrégés et anonymes sont une moyenne des données issues de 21 entreprises qui ont signé la Charte en 2022 et qui ont partagé leurs données sur le principe du volontariat.
Source : Le Club Landoy
La Nouvelle République.Fr dans un article du 17 octobre 2023 intitulé Indre-et-Loire : le défi du maintien en emploi des seniors évoque le pari de la formation qui “peut s’avérer être un bon moyen pour retrouver un emploi ou effectuer une reconversion. « On peut devenir formateur pour transmettre son savoir-faire. Il est possible aussi de recourir à l’alternance, grâce au contrat de professionnalisation pour les plus de 55 ans. Il y a de nombreuses opportunités sur les métiers en tension », constate Pascal Penot, directeur de l’Afpa de Tours. En 2022, son établissement accueillait 121 stagiaires de plus de 55 ans, sur un effectif de 800. De nombreuses solutions d’accompagnement sont proposées pour découvrir de nouveaux métiers, suivre des remises à niveau (informatique, français, maths…), la mise en place de projet professionnel ou encore travailler sur la confiance en soi.
mais également sur la question de la pénibilité, qui doit être posée dès que le salarié intègre l’entreprise, quel que soit son âge, selon Isabelle Freundlieb, directrice de l’Aract Centre-Val de Loire. Une confiance en soi qui peut se perdre aussi lorsque les problèmes de santé surviennent avec l’âge, les accidents de la vie ou la pénibilité du travail. Les entreprises doivent alors réinvestir le champ de l’organisation, pour maintenir leurs salariés plus longtemps en poste. Ainsi, du côté de l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (Aract), on mise sur la prévention. « La question de la pénibilité doit être posée dès que le salarié intègre l’entreprise, quel que soit son âge. Il faut se poser la question de ce qui ménage et abîme pour anticiper l’usure professionnelle », insiste Isabelle Freundlieb, directrice de l’Aract Centre-Val de Loire. Ainsi, à la demande des entreprises, l’agence intervient sur l’aide et la revisite de l’organisation du travail : « Nous transférons nos méthodologies pour une offre de service sur les territoires. Revoir l’organisation du travail passe forcément par le dialogue avec le dirigeant, les représentants du personnel et les salariés. »”
Source : Eurostat
« Périmé sur le marché du travail à partir du 02/11/2023. » Cette phrase choc figure sur les affiches de la nouvelle campagne de communication menée par l’Association pour l’emploi des cadres, lancée le 20 septembre dernier. Le but ? Faire réagir les entreprises à l’exclusion des cadres seniors sur le marché de l’emploi.
Dans son article publié le 4 octobre 2023 dans le média Le Figaro Emploi, Laure Guieysse reprend les chiffres communiqué par l’apec : “
Avec 712 800 cadres en emploi âgés de 55 ans et plus, les cadres séniors représentent 18 % de cette catégorie de salariés. (Source Apec 2023, portrait statistique des cadres séniors)
L’association propose déjà une kyrielle d’actions pour les seniors : un système de parrainage de 6 mois entre candidats seniors et actifs sur tout le territoire, des ateliers pour valoriser ses atouts, des webinars sur les alternatives au CDI (management de transition, free-lance, portage salarial…) ainsi que des rencontres entre les candidats expérimentés et les TPE/PME (84% de leurs clients). L’Apec a voulu aussi contribuer au débat national sur l’emploi des seniors, essentiel à la veille de l’ouverture d’une négociation interprofessionnelle : « En 2023, nous avons organisé trois événements en région avec des sociologues, des jeunes, des acteurs de la formation, des chefs d’entreprise et des cadres expérimentés afin de comprendre les enjeux du terrain et identifier des solutions. Nous avons appelé cela “le temps de l’action” car des pistes concrètes ont émergé des ateliers et pourront, nous l’espérons, contribuer aux changements en cours », estime Véronique Dubois, directrice marque et communication de l’Apec.
Dans la continuité de cette réflexion collective, l’événement Élan Séniors, organisé par l’Apec à Paris, le 26 septembre dernier, en présence de nombreux acteurs de l’emploi, a fait entendre la voix d’employeurs sensibles à cette grande cause. Ainsi, le cabinet Eurogroup Consulting, a embauché trois des six seniors proposés par l’Apec dans le cadre d’un “Parcours rebond”. Une semaine de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) avait permis aux candidats volontaires de découvrir le métier du conseil. Sa directrice générale, Claudia Montero, a encouragé d’autres dirigeants soucieux d’inclusion à recourir à ce dispositif.”
ANDRH : un plaidoyer pour actionner le plan « un senior, une solution »
L’ANDRH (Association nationale des DRH) a récemment lancé un plaidoyer en faveur de l’emploi des seniors avec, en première ligne, la mise en place d’un plan « 1 senior, 1 solution » à l’image du plan « 1 jeune, 1 solution ». Il ne s’agit pas uniquement d’exonérations financières : il faut aussi changer le regard sur les seniors et le vocabulaire associé. Parlons de “salariés expérimentés” par exemple et sensibilisons à la discrimination liée à l’âge. Audrey Richard, présidente de l’ANDRH.
Continuons avec la rubrique brief éco par Emmanuel Cugny pour FranceTV Info dans laquelle le Chroniqueur éditorialiste économique reprend les principaux enseignements des derniers travaux menés par la chaire transition démographique, transition économique de l’Institut Louis Bachelier. L’étude tord le cou à quelques idées reçues. “À travers un condensé de plusieurs enquêtes menées en Europe, ils tendent à prouver que l’emploi des seniors et celui des jeunes se complètent et se conjuguent à la hausse. Pour une raison très simple : le capital d’expérience des seniors accompagne le capital innovation des jeunes. Une synergie des talents en quelque sorte. Dans les faits, des études empiriques montrent que la quantité de travail détenue par les seniors (en France et en Europe) et le taux de chômage des jeunes sont totalement décorrélés. Ce qui expliquerait les différences de compétitivité avec certains de nos voisins européens.
La concurrence intra-européenne
Le taux d’emploi des seniors en France est aujourd’hui de 57%, en dessous de la moyenne européenne (62%) et très en dessous de la Suède où le taux d’emploi des seniors est de 77%, et l’Allemagne (73%). Selon la Chaire TDTE, s’aligner sur le taux d’emploi des seniors en Allemagne nous donnerait 8% de PIB (richesse nationale) en plus d’ici 2040, l’équivalent de 200 milliards d’euros de gains pour l’économie française, et une progression logique des recettes publiques (90 milliards) grâce aux cotisations supplémentaires générées par l’augmentation de la quantité de travail.
La chaire suggère à l’État de mettre en place un congé de réflexion stratégique d’un mois destiné aux personnes de 50 à 53 ans, sous l’égide de France Travail, avec des actions de formation. Voilà le débat relancé à l’heure où l’Insee annonce une reprise légère du chômage en France.”
Source : Apec
BFMTV dans un article d’Olivier Chicheportiche du 12 octobre 2023 revient sur les freins à l’emploi des séniors constaté dans l’enquête d’opinion way que nous avions déjà évoqué dans une précédente revue de presse. “68% des DRH ont déjà écarté d’emblée des candidatures de profils seniors. « Un tiers des recruteurs (32%) a ainsi déjà écarté d’emblée les candidatures de profils seniors, répondant à une demande de la direction. Et près d’un recruteur sur deux (45%) reconnait en effet que la direction lui a déjà donné comme consigne de privilégier des profils plutôt jeunes », souligne l’étude.
Les chiffres sont encore plus élevés si on considère les directions des ressources humaines (DRH). « 74% ont déjà eu comme consigne de la part de leur direction de privilégier des profils plutôt jeunes, et 68% ont déjà écarté d’emblée des candidatures de profils seniors », peut-on lire.
C’est dans les métiers au contact du public que ces freins sont les plus importants. Le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration a plus souvent tendance à privilégier les profils jeunes (51% contre 45%) ou encore à écarter les candidatures des profils les plus seniors (39% contre 32%). Les salaires élevés de cette population ne sont pas la seule raison de cette mise à l’écart.
Difficultés pour travailler avec les plus jeunes
« Les managers évoquent d’autres freins, en premier lieu liés à des difficultés rencontrées par ces salariés notamment pour travailler avec les plus jeunes. Les seniors peuvent en effet éprouver des difficultés à comprendre les attentes des salariés plus jeunes (69%) et à assimiler leurs processus de travail (65%), voire même à accepter que les jeunes salariés puissent apporter un regard et des compétences pertinentes (63%) », explique l’étude.
Un prétendu manque d’adaptabilité aux nouveaux outils ou aux nouvelles formes de travail sont également mises en avant. Ainsi, 63% des recruteurs considèrent que les salariés de 55 ans ou plus ont du mal à comprendre les évolutions technologiques et digitales, et 58% à s’adapter aux évolutions des modes de travail. Finalement, plus d’un recruteur sur deux (58%) reconnaît que les salariés seniors éprouvent des difficultés à trouver leur place dans l’entreprise.
Là encore les DRH « se montrent plus sévères que les autres recruteurs vis-à-vis des salariés seniors. Pour 70% (contre 65%) ils ont du mal à comprendre comment les jeunes salariés qui rejoignent leur équipe travaillent au quotidien, et 74% considèrent qu’ils éprouvent des difficultés avec les évolutions technologiques et digitales (contre 63%) ».
Moduler les salaires des seniors, la solution?
Les recruteurs justifient également cette timidité envers les seniors par un déficit d’accompagnement au sein de l’entreprise pour préparer ces seniors à de nouveaux métiers (54%), et 45% pour actualiser leurs compétences. Soit une « politique de l’entreprise insuffisamment volontariste envers ces seniors ».
Dans le même temps, directions et DRH estiment que des outils existent pour corriger cette situation comme des sessions de formation pour actualiser leurs savoirs (80% y sont favorables) ou pour qu’ils acquièrent d’autres compétences métiers (77%). « 79% des recruteurs jugent efficace la mise en place d’un temps partiel pour que les salariés les plus âgés aillent progressivement vers la retraite, et 77% voient d’un bon œil la mise en place d’outils RH pour aider les collaborateurs à l’accompagnement lors du départ à la retraite », peut-on également lire.
Plus clivante, une piste serait de moduler la rémunération des collaborateurs de 55 ans et plus lorsqu’ils sont en fin de carrière, une mesure jugée efficace par 74% des recruteurs pour faciliter l’emploi des seniors.”
Source : Yannick Le Francois
Les Editions Législative propose de revenir sur l’une des proposition de la chaire TDTE précédemment évoqué plus haut dans la revue de presse, le « congé réflexion carrière » Pour favoriser l’emploi des seniors, il faudrait donc mettre fin aux discriminations par les entreprises à leur encontre, mais aussi adapter leur travail pour qu’il soit soutenable jusqu’à la retraite et écouter leurs attentes et besoins. Face à ces conclusions, la Chaire TDTE propose de rendre obligatoire un « temps de réflexion stratégique » pour faire le point, préparer le projet professionnel pour les 10 ou 15 dernières années de carrière, et prévenir la perte d’employabilité : le congé réflexion carrière. Il s’agirait d’un congé obligatoire pour tous les actifs (chômeurs inclus) de 50 à 53 ans, d’une durée pouvant aller jusqu’à un mois (continu ou non), pendant lequel le salarié peut faire un bilan de compétences et exprimer ses aspirations professionnelles. De son côté, l’entreprise pourrait présenter ses besoins en compétences et les opportunités disponibles, avec pour but de permettre au salarié de découvrir d’autres métiers et de s’y projeter. Sur les modalités d’application, le congé serait formalisé à travers des accords de branche et financé par France Travail, qui signerait alors une convention avec le travailleur. Un bilan de suivi serait prévu un an après la conclusion du congé avec des réponses adaptées à la situation :
- si le salarié est satisfait, aucune démarche supplémentaire ne serait initiée ;
- s’il exprime un besoin d’évolution, des formations internes en lien avec ses envies et les besoins de l’entreprise lui seraient proposées ;
- s’il souhaite se reconvertir, un accompagnement et des formations par France Travail seraient prévus ;
- s’il est au chômage, un programme distinct serait mis en place pour favoriser une réintégration cohérente avec ses aspirations.
Le congé encouragerait donc les entreprises à reconnaître et investir dans le potentiel des salariés bientôt seniors tout en remettant le projet professionnel et personnel des concernés au centre, le tout dans l’objectif de les maintenir en emploi ou de les y amener à nouveau. Une nouvelle idée pour répondre à la nécessité de garder les seniors en entreprise, nécessité d’autant plus grande que, comme le dit la vice-présidente du Medef, Paola Fabiani, « les compétences se périment, le talent se bonifie ».
Source : Assurance maladie
Enfin GERESO, l’organisme de formation traite de la santé et la sécurité au travail dans son article du 17 octobre intitulé ‘comment améliorer les conditions de travails des seniors dans l’entreprise” au travers de l’etude de l’Assurance maladie qui met en évidence que :
- Les accidents du travail chez les seniors (50 ans et plus) sont moins fréquents qu’au sein du reste de la population mais ils ont des conséquences plus lourdes ;
- Les séniors sont surreprésentés parmi les accidents entraînant une incapacité permanente (IP), en particulier les accidents provoquant un décès : ils enregistrent 39 % des accidents avec IP et 51 % des accidents du travail avec arrêts ;
- Les maladies professionnelles avec incapacité permanente concernent 67 % de seniors ;
- Les décès résultant d’une maladie professionnelle concernent 95 % des seniors.
Ces chiffres montrent que la question de la santé et de la sécurité au travail des seniors doit être une priorité.
Pour cela, l’entreprise doit veiller à mettre en place les formations SST et leur recyclage de manière régulière, sensibiliser les salariés séniors aux questions de sécurité et de santé au travail, aménager les postes de travail mais aussi favoriser la mobilité interne pour préserver les séniors des postes à forte pénibilité physique. L’intervention d’un ergonome sur les postes de travail peut aussi permettre de réduire les risques liés à la posture assise prolongée pour les postes concernés.
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