NOVEMBRE 2023

EMPLOI & SENIOR

REVUE DE PRESSE #13

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SECOUER-VOUS LES PUCES !

Au programme de la revue de presse du mois de novembre 2023, la fédération France sénior s’est vue invité au salon Nouvelle vie pro 

En effet, le 21 novembre 2023, la Fédération France Sénior participait à l’Espace Champerret à Paris au salon NOUVELLE VIE PROFESSIONNELLE  dans le pavillon consacré à l’emploi des 50 ans et plus. Outre le grand nombre de visites sur son stand   (Séniors, employeurs et partenaires),la Fédération animait 2 ateliers:– « Quelles démarches entreprendre pour sa 2ème partie de carrière ? »​- « Devenir acteur pour poursuivre sa carrière: quels indicateurs pour m’auto-évaluer ? » C’était aussi l’occasion de présenter le nouveau test d’auto-évaluation pour les Séniors qui sera mis en ligne prochainement en ligne sur le site de la Fédération:

– Mon auto-diagnostic personnel

– Mon auto-diagnostic professionnel

– Mes moyens d’action 

Séniors en emploi ou hors emploi, venez vous auto-diagnostiquer gratuitement sur le site de la FEDERATION FRANCE SENIOR pour commencer votre nouvelle vie professionnelle de demain. 

Continuons avec L’humanité qui reprend l’interview de Bruno Le Maire jeudi 19 novembre sur franceinfo. Non content que le gouvernement ait allongé la durée du travail jusqu’à 64 ans avec la réforme des retraites et sabré de nouveau les droits des chômeurs avec la loi « plein-emploi », le ministre de l’Économie veut maintenant s’en prendre aux chômeurs de plus de 55 ans. Bruno Le Maire a ainsi dit vouloir « aligner (leur) durée d’indemnisation » sur celle des autres personnes sans emplois. « Si vous avez plus de 55 ans, la durée d’indemnisation, c’est 27 mois alors qu’aujourd’hui, le lot commun, c’est 18 mois. Pourquoi ? », a-t-il interrogé avant d’enchaîner : « C’est une hypocrisie, une façon de [les] mettre à la retraite de manière anticipée (…) Si une personne de plus de 55 ans n’a pas de difficultés physiques, de troubles musculo-squelettiques et qu’elle n’a pas eu un métier pénible, on a besoin d’elle. »”

Source : FFS-JFI©

Ainsi le ministre insiste sur le media France infoAprès l’appel d’Emmanuel Macron au réveil des Français, c’est maintenant Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, qui appelle les Françaises et les Français, au nom du plein-emploi, à « se secouer les puces » !”

 

« Ca fait 50 ans qu’on n’y est pas arrivés! »

De quoi y voir un coup de pression? « C’est un rappel de la situation », a estimé Bruno Le Maire, jeudi 23 novembre. « Nous avons fait beaucoup depuis six ans mais un objectif a été fixé : 5% de taux de chômage ». « Ce qu’a dit le Président de la République, c’est que si on ne se secoue pas les puces, il n’y aura pas 5% de chômage » , prévient le locataire de Bercy. « Ca fait 50 ans qu’on y est pas arrivés! », ajoute t-il.

Dans une prise de parole où il a affiché sa « passion » toujours « intacte » pour soutenir l’entrepreneuriat, le chef de l’Etat a évoqué son « inquiétude » face au « discours ambiant » qui plaiderait pour « revenir en arrière sur les réformes pour mettre sur pause ». « Réveillez vous! Je vous le dis en toute sincérité, réveillez vous! On est à 7% de taux de chômage », « nous n’y sommes pas », avait insisté le président de la République, après avoir présenté son nouveau programme pour accompagner la montée en puissances de certaines petites et moyennes entreprises

Côté Bercy, Bruno Le Maire estime qu’il y a « quelque chose qui cloche » dans le modèle social français, mentionnant les chantiers du logement, de la formation et de la qualification. « On a trois ans devant nous pour y arriver », a t-il conclu.

Source : Malakoff humanis

De son côté dans son article : Emploi des seniors : la dure réalité du chômage de longue durée du 24 novembre, EUROPE 1 reprend le chiffres de “la DARES, les Français de plus de 55 ans passent 713 jours en moyenne inscrits chez Pôle Emploi. C’est au moins deux fois plus que l’ensemble des demandeurs d’emploi. Autrement dit, pour un senior, retrouver un travail reste aujourd’hui un véritable parcours du combattant. Ils étaient au cœur des discussions lors de l’épisode de la réforme des retraites : les seniors reviennent cette fois-ci dans les débats autour de l’assurance chômage. Ce jeudi, le ministre de l’Économie a réaffirmé qu’il souhaitait voir la durée d’indemnisation des chômeurs de plus de 55 ans réduite et alignée sur celle des autres chômeurs. Bruno Le Maire dit y voir un levier pour améliorer leur situation sur le marché du travail et atteindre le plein emploi. Si l’on en croit les chiffres de la DARES au troisième trimestre 2023, le nombre de Français de plus de 50 ans sans activité a diminué de 6,5% en un an.”

Poursuivons avec d’autres chiffres repris par le média La tribune, le patronat et syndicats viennent tout juste de terminer la négociation assurance-chômage qu’ils sont déjà invités par le gouvernement à ouvrir rapidement d’autres discussions, notamment sur l’emploi des seniors. Et pour cause, pour l’emploi des 60-64 ans, la France est à la traîne, avec 36 % d’actifs en emploi, soit 12 points de moins que la moyenne de la zone euros. L’objectif de l’exécutif est donc clair : doubler le taux d’emploi des salariés les plus âgés d’ici à 2030. Le gouvernement vise les 65% d’ici à 2030.

Source : Malakoff humanis

Poursuivons avec d’autres chiffres repris par le média La tribune, le patronat et syndicats viennent tout juste de terminer la négociation assurance-chômage qu’ils sont déjà invités par le gouvernement à ouvrir rapidement d’autres discussions, notamment sur l’emploi des seniors. Et pour cause, pour l’emploi des 60-64 ans, la France est à la traîne, avec 36 % d’actifs en emploi, soit 12 points de moins que la moyenne de la zone euros. L’objectif de l’exécutif est donc clair : doubler le taux d’emploi des salariés les plus âgés d’ici à 2030. Le gouvernement vise les 65% d’ici à 2030.

Source : Malakoff humanis

Les Echos dans un article de Sarah Dumeau paru le 16 novembre reprennent l’ étude du groupe de protection sociale Malakoff Humanis. Depuis la promulgation de la réforme des retraites – qui a reculé l’âge légal de départ de 62 à 64 ans -, les seniors devront travailler plus longtemps. Un constat qui n’est pas sans inquiéter les principaux intéressés et leurs employeurs.

Ainsi, 64 % des dirigeants se disent « préoccupés » par le maintien dans l’emploi des seniors, selon une étude du groupe de protection sociale Malakoff Humanis. Ils sont aussi de plus en plus nombreux (60 % contre 32 % en 2019) à souhaiter être accompagnés dans cette évolution.

De leur côté, les seniors (50 ans et plus) ne se sentent pas suffisamment préparés à travailler plus longtemps, révèle l’étude. Ils estiment déjà subir des remarques et des critiques de la part de leurs collègues en raison de leur âge (32 %), une mise à l’écart sur certains postes et promotions (23 %) ou encore une attitude discriminatoire de la part de leur manager (20 %).

Ces salariés plus âgés s’inquiètent aussi de rencontrer plus tard des difficultés à tenir le rythme (86 %) ou une plus grande fatigue psychologique (85 %). De manière générale, la santé est un sujet de préoccupation pour les travailleurs plus âgés.

Côté employeurs, on s’inquiète des difficultés de reclassement de ces salariés seniors, de l’aménagement des postes, mais aussi de la conciliation entre emploi et maladies chroniques – 33 % des salariés de plus de 50 ans en souffrent, contre 22 % de l’ensemble des salariés.

En conséquence, un tiers (34 %) des patrons interrogés sont en attente d’accompagnement sur la prévention des problèmes de santé. Un quart (25 %) des dirigeants seraient également intéressés par un soutien spécifique pour les salariés aidants et l’anticipation des départs à la retraite.

Source : Malakoff humanis

Malakoff humanis publie dans son baromètre 2023 Emploi des seniors, comment accompagner les entreprises ? Focus sur un levier d’action, la formation que le développement des compétences est encore trop souvent dans l’angle mort des politiques d’entreprise concernant l’emploi des seniors. Un changement d’approche serait salutaire ?

“Catherine Delgoulet en est convaincue : « Il faut concevoir conjointement le travail et la formation au plus près de ce qu’il se passe sur le terrain pour donner à chacun les moyens de bien faire son travail. Et construire des parcours professionnels sur le temps long. » Certaines entreprises ayant à cœur de conserver les salariés expérimentés dont elles reconnaissent les compétences n’hésitent pas à proposer des évolutions – voire des créations – de postes ou des transitions professionnelles (les formations de formateurs ou de tuteurs, notamment, ont aujourd’hui le vent en poupe). Mais, prévient-elle, « la formation est une option parmi d’autres, ce n’est pas l’alpha et l’oméga du maintien en emploi des seniors. Lequel nécessite de construire des solutions globales, en mettant autour de la table les ressources humaines, les préventeurs de la santé et de la sécurité et la médecine du travail, ainsi que les responsables de production ou de services. Car il faut aussi intégrer les problématiques de rémunération (pour tenir compte, par exemple, des primes liées au travail posté) et réfléchir à un aménagement des critères de performance en fonction de l’évolution des personnes. »”



Source : Malakoff humanis

L’opinion dans un article paru le 23 novembre évoque “les Négociations sur l’emploi des seniors : pour l’instant, personne n’est d’accord

Les faits – Le 21 novembre en fin de journée, le ministère du Travail a transmis aux organisations patronales et syndicales un document d’orientation qui fixe les grandes lignes des négociations qui s’ouvrent sur les thèmes du Compte épargne-temps universel (Cetu), de l’emploi des seniors, et des transitions et usure professionnelles. Pour être transposées dans la loi au printemps, elles doivent aboutir avant le 15 mars.

Après les retraites complémentaires et l’assurance-chômage, un troisième round complexe de négociations s’ouvre entre syndicats et patronat. Le 21 novembre, ils ont reçu les orientations du gouvernement sur trois thèmes, dont l’emploi des seniors. La France est terriblement en retard. L’exécutif fixe l’objectif d’un taux d’emploi de 65% des 60 à 64 ans d’ici 2030… contre 33% aujourd’hui alors que la moyenne européenne dépasse les 46%. Le ministère du Travail lui-même juge cet objectif « très volontariste ».”

Source : Malakoff Humanis

Enfin pour conclure FRANCE 3  met en lumière la situation des seniors sur le marché du travail en France montre une amélioration graduelle, mais le taux d’emploi des 55-64 ans reste faible, à 56%. En comparaison, l’Allemagne et la Suède affichent des taux plus élevés, respectivement à 71,8% et 76,9%. La France se classe 17e sur 27 en Europe pour l’emploi des seniors, en raison de stéréotypes persistants sur les travailleurs plus âgés.

Malgré la récente réforme des retraites incitant certaines entreprises à investir dans l’emploi des seniors, des discriminations persistent. Une campagne de l’APEC intitulée « Périmés ? » vise à changer les mentalités, mettant en avant les défis d’employabilité et de coût liés aux travailleurs seniors.

Des initiatives positives émergent, comme le dispositif CDD Senior qui permet à des personnes de 50 ans et plus de rester sur le marché de l’emploi. Des entreprises, telles que La Poste, valorisent l’expérience des seniors, soulignant la transmission de compétences et l’intégration réussie.

D’autres entreprises, comme Baxter, offrent un traitement de faveur aux seniors en réorganisant leurs postes pour les orienter vers la formation de nouveaux employés. L’expérience des seniors est considérée comme un atout pour atteindre l’excellence opérationnelle.

L’aspect psychologique de la transition vers la retraite est également pris en compte, avec des entreprises offrant un accompagnement aux seniors pour faciliter cette étape.

Enfin, des exemples concrets de collaboration intergénérationnelle réussie sont présentés, mettant en lumière la valeur ajoutée que les seniors apportent à l’expérience professionnelle des plus jeunes, favorisant une perspective positive sur l’intégration des seniors dans le monde du travail.

Source : Malakoff humanis

Enfin pour conclure FRANCE 3  met en lumière la situation des seniors sur le marché du travail en France montre une amélioration graduelle, mais le taux d’emploi des 55-64 ans reste faible, à 56%. En comparaison, l’Allemagne et la Suède affichent des taux plus élevés, respectivement à 71,8% et 76,9%. La France se classe 17e sur 27 en Europe pour l’emploi des seniors, en raison de stéréotypes persistants sur les travailleurs plus âgés.

Malgré la récente réforme des retraites incitant certaines entreprises à investir dans l’emploi des seniors, des discriminations persistent. Une campagne de l’APEC intitulée « Périmés ? » vise à changer les mentalités, mettant en avant les défis d’employabilité et de coût liés aux travailleurs seniors.

Des initiatives positives émergent, comme le dispositif CDD Senior qui permet à des personnes de 50 ans et plus de rester sur le marché de l’emploi. Des entreprises, telles que La Poste, valorisent l’expérience des seniors, soulignant la transmission de compétences et l’intégration réussie.

D’autres entreprises, comme Baxter, offrent un traitement de faveur aux seniors en réorganisant leurs postes pour les orienter vers la formation de nouveaux employés. L’expérience des seniors est considérée comme un atout pour atteindre l’excellence opérationnelle.

L’aspect psychologique de la transition vers la retraite est également pris en compte, avec des entreprises offrant un accompagnement aux seniors pour faciliter cette étape.

Enfin, des exemples concrets de collaboration intergénérationnelle réussie sont présentés, mettant en lumière la valeur ajoutée que les seniors apportent à l’expérience professionnelle des plus jeunes, favorisant une perspective positive sur l’intégration des seniors dans le monde du travail.

Finissons sur une note positive publié par le CCI paris qui partage un article sur les avantages de recruter des séniors pour une entreprise “L’INSEE et Pôle Emploi s’accordent à dire que les conditions d’accès et de maintien de l’emploi deviennent moins favorables pour les séniors en comparaison à d’autres catégories d’âges. Des mesures et des aides dédiées au recrutement des séniors ont ainsi été mises en place pour aider les entreprises : Depuis le 1er janvier 2010, les entreprises de plus de 50 salariés doivent mettre en œuvre des mesures en faveur de l’emploi des séniors sous réserve d’être redevables d’une pénalité. Si tel est votre cas, vous pouvez être couvert par un accord de branche relatif à l’emploi des salariés âgés ou appliquer un plan d’action d’entreprise à déposer auprès de la DREETS, Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, (recrutement des séniors, anticipation de l’évolution des carrières professionnelles, aménagement des fins de carrières, etc.).

L’État peut vous accorder une subvention financière pour tout recrutement de demandeurs d’emploi âgés de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation. Elle est plafonnée à 2 000 € et cumulable avec l’aide forfaitaire à l’employeur de Pôle Emploi et avec le dispositif d’emploi franc.

Le CDD sénior (d’une durée maximum de 18 mois) vous permet de profiter de l’expérience de ce dernier sans engagement. Il a été créé en 2006 et est destiné aux personnes de plus de 57 ans.

Quels sont les avantages liés au recrutement d’un senior ? 

Selon une étude de l’APEC et Pôle Emploi, l’entrée au chômage est, pour 81% des cadres séniors, la conséquence d’une rupture de contrat à l’initiative de l’employeur. Régulièrement victimes de préjugés dans le monde du travail, recruter un sénior comporte pourtant de nombreux avantages :

  • Mettre à profit un savoir-faire et un savoir-être précieux, acquis lors de nombreuses années d’expérience.
  • Bénéficier d’une forme de stabilité grâce à des profils réputés pour leur fidélité, un gain de temps évident pour l’entreprise.
  • Profiter de coûts avantageux : conscients des difficultés liées au marché du travail et contrairement aux idées reçues, les séniors sont souvent prêts à baisser leurs prétentions salariales pour rester en emploi.
  • Pallier d’éventuelles difficultés de recrutement, à l’heure où de nombreux métiers sont en tension et où les recruteurs peinent à trouver des profils adaptés à leurs besoins.
  • Valoriser votre marque employeur : l’opportunité de mettre en avant les valeurs de votre entreprise en matière de diversité et d’inclusion, et ainsi renforcer votre attractivité sur le marché.

 

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